Expédition Du Nunatsiavut au Nunavut 2024 : première mise à jour
En prévision de l’expédition Du Nunatsiavut au Nunavut 2024, des jeunes de tout le Canada et de l’étranger sont arrivés à Ottawa pour participer à des activités de préexpédition. Beaucoup d’entre nous venaient de faire un long voyage et devaient s’adapter à un nouveau fuseau horaire, alors nous avons profité de l’après-midi pour explorer Ottawa. Certains ont fait une balade à vélo le long du canal Rideau jusqu’au belvédère des chutes Hog’s Back, tandis que d’autres ont exploré le Musée canadien de la nature ou la Colline du Parlement.
« Ce n’est qu’à mon arrivée que j’ai réalisé : “Wow, c’est vraiment en train de se passer”. Ça m’a un peu stressé, mais lorsque j’ai vu tout le monde rire et sourire, j’ai su que nous allions rapidement former une belle petite famille d’expédition. »
– Sunny, Douro-Dummer, ON
Ce soir-là, nous avons joué au jeu « La grande course SOI » afin d’apprendre à nous connaître les uns les autres et de mettre en pratique nos compétences en matière de renforcement de l’esprit d’équipe. C’était une façon amusante pour nous d’être créatifs et de découvrir des faits amusants sur l’équipe éducative de SOI (Students on Ice).
Nous avons entamé notre première journée complète ensemble en nous rendant au Camp Fortune à Chelsea, au Québec, où nous avons grimpé jusqu’à la cime des arbres et fait de la tyrolienne. L’activité a été formidable pour renforcer la confiance, chacun d’entre nous étant mis au défi d’essayer quelque chose de nouveau, le tout avec le soutien et les encouragements de notre nouvelle famille d’expédition. Nous avons gravi des échelles et traversé des ponts en zigzag, nous nous sommes tenus en équilibre sur des cordes tendues et avons volé dans les airs sur des tyroliennes. Lors de l’orientation, la devise de l’expédition de SOI, « La flexibilité est la clé », a été communiquée au groupe, et nous avons été rapidement mis à l’épreuve lorsqu’un orage inattendu a éclaté juste au moment où nous terminions le parcours de tyroliennes. Nous nous sommes tous mis à l’abri et avons célébré notre courage collectif!
« La tyrolienne et l’escalade dans les arbres du camp m’ont fait sentir comme un écureuil. C’était vraiment amusant! »
– Meekai, Iqaluit, NU
Nous avons terminé la journée à la Maison riveraine de la CCN, où Maxime Chaumont-Lessard, éducateur de Garde-rivière des Outaouais, nous a présenté un atelier captivant. Nous en avons appris plus sur la santé de la rivière des Outaouais, la qualité de l’eau, l’analyse de l’eau et certains des projets de recherche en cours de l’organisme. Lorsque nous recueillerons des observations le long de notre itinéraire d’expédition et dans les nombreux endroits que nous visiterons, nous nous assurerons de garder à l’esprit les diverses leçons apprises au cours de l’atelier. Nous avons terminé la journée par une amusante baignade sous le coucher du soleil.
« Le fait d’avoir pu partager l’expérience de la baignade, des jeux et de l’apprentissage à la Garde-rivière avec tant de nouvelles personnes m’a vraiment fait réaliser à quel point Ottawa est un espace communautaire cool à expérimenter chez soi. »
– Fenna, Ottawa, ON
Notre deuxième journée en a été une de voyage. Très tôt, nous sommes montés dans un bus vers Montréal afin de prendre nos vols pour Happy Valley-Goose Bay, au Labrador, tout juste avant de sauter dans un avion vers notre destination finale, Nain, au Labrador. Pour beaucoup d’entre nous, c’était la première fois que nous voyions le Labrador à vol d’oiseau et c’était aussi la première fois que nous volions dans un avion DHC-6 Twin Otter, un avion canadien à décollage et atterrissage courts. L’aéroport de Nain est l’une des pistes les plus courtes du Canada et sa surface est en gravier. Nous étions reconnaissants que le beau temps soit de la partie.
Les paysages du Labrador, vus de l’avion, nous ont tous émerveillés et nous ont rendus encore plus impatients d’arriver au Polar Prince et d’y embarquer, ce navire que nous appellerons bientôt notre port d’attache pour l’expédition.