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Expédition pour la conservation des océans: Septembre 13-14

Au cours de l’expédition, nous avons passé deux jours incroyables à la baie Passamaquoddy et à St. Andrews-By-The-Sea, au Nouveau-Brunswick.

Nous sommes d’abord arrivés dans la pittoresque ville de St. Andrews pour accueillir les nouveaux participants à bord et faire nos adieux à ceux qui nous quittaient. Avant de quitter le navire en canot pneumatique, Boris Worm, de l’Université Dalhousie, nous a donné un aperçu de l’importance de cette région. Il nous a expliqué que le peuple Passamaquoddy a choisi de s’installer ici en raison des magnifiques bras de mer profonds et de ses écosystèmes productifs.

Après avoir acosté, nous avons visité le studio d’art d’Alanna Baird, situé à proximité. Alanna a eu la gentillesse de nous parler de son travail et de son processus artistiques, et a même prêté à Jessie une couronne qu’elle a dessinée avec un stylo 3D. Maintenant couronnée et dotée du titre très officiel de princesse polaire, Sa Majesté règne sur le pont, surveillant les oiseaux et dirigeant le navire.

Sa Majesté la princesse polaire, à la barre.

Après la visite inspirante du studio d’Alanna, la Station biologique de St. Andrews (SBSA) nous a accueillis pour une visite de ses installations. La SBSA est la plus ancienne station biologique du Canada. Ses recherches collaboratives sur la conservation marine, le changement climatique et la santé des océans sont essentielles pour rassembler les institutions et les communautés de la région maritime. Nous avons vu d’incroyables spécimens dans leur collection, notamment un fœtus de baleine.

Dans l’après-midi, le chef d’expédition Geoff Green a accueilli la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Joyce Murray, et le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, à bord du Polar Prince pour une visite du navire. Les députés Yasir Naqvi, Adam Van Koeverden et Seamus O’Regan se sont joints à eux. Nous avons également accueilli cinq jeunes de la Première nation de Wolastoquey, deux formateurs des programmes de formation autochtone BEAHR d’ECO Canada, et Ken Paul, négociateur principal des pêches et coordonnateur de la recherche sur les pêches. Nous étions tous très heureux d’ajouter ces nouveaux membres à notre équipe d’expédition !

L’ancien participant d’une expédition de SOI et député Adam van Koeverden ; le ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault ; le député Yasir Naqvi ; la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne Joyce Murray, en compagnie des participants/biologistes Shianne, Bethany, Brontë, Shayelin, Aiden, et de Graeme, employé de SOI.

« Beaucoup de gens de ma communauté n’ont jamais eu cette expérience sur un navire. Je suis heureux que ces jeunes puissent profiter de cette chance […] et j’espère que nous pourrons amener plus de jeunes à envisager des carrières en mer. […] Nous avons de bonnes pêcheries, c’est un bon travail et c’est important pour soutenir les communautés, mais il y a aussi toutes sortes d’autres carrières en mer dont nos jeunes ne connaissent pas vraiment l’existence. » – Ken Paul, négociateur principal des pêches et coordonnateur de la recherche sur les pêches.

Le lendemain matin, après un copieux déjeuner, l’« équipe homard » a sauté dans les canots pneumatiques pour vérifier les pièges à homard qu’elle avait posés la veille. Brontë Thomas, technicienne des pêches travaillant pour la nation Peskotomuhkati et l’une des membres de l’équipe scientifique, mène une étude visant à quantifier les microplastiques dans les homards de l’Atlantique. Un groupe de jeunes scientifiques de la nation Peskotomuhkati, du MPO et d’ACAP Saint John participent également à ce projet de recherche. Ils sont partis chaque jour pour déposer et récupérer des pièges à homards avec l’aide des jeunes à bord, montrant à quel point un emploi dans l’économie bleue durable peut être unique.

De retour dans le laboratoire du navire, les homards fraîchement capturés ont été identifiés et mesurés. Mike, l’un des membres de l’équipage du navire, a su identifier le sexe des crustacés, proclamant rapidement qu’il y avait « beaucoup de mâles » et nous informant qu’« un homard mâle de trois livres peut décapsuler une bouteille de bière avec ses pinces ! » Armés de cette information, nous avons pris la décision d’assurer la protection de nos doigts et avons « menotté » les homards en appliquant des élastiques à leurs pinces. Nous pouvions maintenant identifier les femelles par leur estomac « plumeux », par opposition à l’estomac plus rigide des mâles. Notre équipe de recherche a traité les homards, notamment en prenant des notes sur leur sexe et en mesurant la taille de leur carapace (en mm). Enfin, les spécimens ont été placés dans des sacs Ziploc et conservés au congélateur. Les homards recueillis joueront un rôle essentiel dans l’étude des microplastiques dans nos océans.

Brontë traite les homards dans le laboratoire du navire.

Cet après-midi-là, nous avons mis le cap sur notre prochaine destination, les West Isles et Long Eddy Point. Pendant notre traversée de l’Atlantique, nous nous sommes réunis dans le hangar pour nous présenter et discuter. Ken Paul, négociateur principal des pêches et coordonnateur de la recherche pour la Première nation Wolastoqey, a parlé de l’histoire de la nation Wolastoqey, de l’importance de la biodiversité dans cette région et de la chance qu’avaient les jeunes à bord d’acquérir et de partager des connaissances de première main. Nous avons également partagé nos moments forts de la journée ; Trevor, l’un de nos conducteurs de canot de la baie James, nous a informés qu’il avait vu un phoque pour la première fois de sa vie aujourd’hui. L’« équipe oiseaux » s’est vantée d’avoir repéré une mouette de Sabine, qui migre normalement de la côte africaine au Chili. Shianne et Loretta, quant à elles, ont montré les magnifiques œuvres d’art qu’elles ont créées plus tôt dans la journée.

Avant le coucher du soleil, nous avons mis à l’eau d’autres pièges à homards et confirmé que nos bouées dérivantes récoltaient des données, puis nous avons perpétué la tradition de SOI en sautant dans la baie de Fundy depuis le navire.

L’expérience que nous avons vécue jusqu’à présent au cours de l’expédition a été résumée par Shayelin lorsqu’elle a sauté du pont : « Il n’y a rien à mon épreuve ! »

Les courageux membres de l’équipe d’expédition qui ont plongé dans la baie de Fundy.

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